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OCTOBRE 2021
Posté le lundi 1 novembre 2021
Une belle arrière saison…….
Octobre ressemble beaucoup à septembre chez nous… Nous enchainons les récoltes des différentes parcelles, et puis faut s’organiser pour mettre des séances d’équeutage pour mise en four entre. Après la cuisson des piments, le broyage, la mise sous vide en attente de validation AOP qui se font tous les jeudis puis les préparations de commandes.
Les températures ont été idéales, ce qui a permis aux piments de bien se développer et donner leur beau rouge vif de fin de croissance avec l’apport en soleil qu’ils avaient besoin. Nous avons pu voir quelques animaux sauvages, qui nous font hérisser les poils quand nous les voyons dans les champs en arrivant: lièvres, chevreuils, oiseaux…. Apparemment il n’y a pas que les humains qui aiment le piment d’Espelette AOP.
Nous pouvons dire à ce stade que le millésime 2021 aura été une bonne saison. Les plants de piments ont eu l’apport en eau après la plantation dans les champs après le mois de mai, le soleil est venu quand il fallait.
La pluie est revenue pour de nouveau les hydrater. Faut dire que les plants de piments ne peuvent plus être arrosé après le 14 juillet. Nous, nous n’arrosons jamais en champ parce que cela demande beaucoup de moyens comme un gros tracteur avec machine pour envoyer l’eau que nous n’avons pas, mais cela n’arrose pas toute la parcelle. Et puis nous laissons faire la nature, elle a de bonnes ressources et faut savoir lui faire confiance. Elle nous a fait quelques coups comme les inondations plusieurs fois ou la sécheresse, mais cette année, nous sommes très contents.
Nous vous souhaitons un joli mois de novembre, prenez soin de vous. Ikus Arte. Mirentxu & Michel
SEPTEMBRE 2012
Posté le mercredi 6 octobre 2021
Le mois le plus intensif……. Ca y est c’est parti. Il faut penser aux récoltes, dans quelles parcelles aller, puis les équeutages qui s’enchainent parce que les 15 jours de maturation sont passés et que les piments sous serre doivent aller au four pour la transformation en poudre, broyage, mise sous vide, préparation des commandes.
Nous ne voyons pas le temps passer et on aimerait avoir plus de temps dans la journée pour gérer tout ça. Côté temps, cela peut être plusieurs jours de pluie et chaud. Pas trop de maladies cette année, et la parcelle qui avait été grêlé s’est bien vengé et donne beaucoup de fruits et de fleurs.
Dès que les poudres sont sous vides, nous envoyons une demande de passage organoleptique auprès du syndicat du piment d’Espelette. Le lot doit faire maximum 180kg. Pour nous, un four = un numéro de lot. Tout doit être noté. Numéro de parcelle qui est au four, la quantité et date de récolte. Quand elle est broyée et mise sous vide, elle doit être aussi noté sur le cahier. Le cahier des charges demande à ce que tout soit noté. Dès que le syndicat a validé notre demande (les validations se font tous les jeudis), un agent préleveur prend une poche au hasard pour prélever 150gr. Ils seront ensuite dispatchés dans les verres de dégustation. Un jury de table est composé de 6,7 ou 8 personnes. Il y a des producteurs et des agents extérieurs qui ont passé une formation pour être qualifié à valider ou non ce produit.
Si le jury a décidé de valider, le producteur pourra commander ses étiquettes par rapport à la quantité de lot qu’il a eu conforme. Je commande le jeudi après midi et je peux récupérer les étiquettes le vendredi après midi. Il y a deux jours de permanence pour aller les chercher, le mardi la journée ou le vendredi après midi. Cela arrive qu’une poudre sorte non conforme (majorité du jury qui n’a pas validé la poudre), elle repassera le jeudi suivant. Si là, elle est validé, le producteur pourra commercialiser son lot de poudre. Si par contre, elle est encore refusé, le lot n’est pas conforme et le producteur ne pourra pas vendre son lot en tant que piment d’Espelette AOP.
Les dégustations qui se font tous les jeudis commencent au mois d’août avec les validations de cordes, et de frais (piments récoltés et qui sert à faire des produits dérivés ou vente directe après récolte à un autre producteur ou transformateur) jusqu’au mois de janvier voir février. Les piments restent en début de saison 15 jours sous serre pour la maturation mais vers la fin d’année, à partir d’octobre, l’ensoleillement est moins important qu’en été, et le piment a besoin de plus de temps pour maturer et cela peut durer jusqu’à 1 mois. Vous en savez un peu plus sur le déroulement de ses validations. Je vous donnerai le mois prochain les différents critères qui sont demandés pour valider une poudre AOP.
A bientôt et prenez soin de vous.
Mirentxu
AOUT 2021
Posté le samedi 4 septembre 2021
Le mois que je préfère...
Là, les choses sérieuses commencent. Le mois où nous commençons les récoltes. Nous avons débuté le 11 août, les fruits sont beaux. Les paniers se remplissent et partent sous serre pendant minimum 15 jours. Après ce temps, nous passons les piments un par un pour enlever les piments abimés et retirer toutes les queues. Ils ne savent pas qu’après ça, ils vont passer 2 à 3 jours dans un four à environ 60°C, pour finir par être réduit en poudre. Dès que la poudre a refroidi, elle est mise sous vide en attente de validation AOP. Nous faisons une demande auprès du syndicat du piment pour faire passer nos lots auprès d’un jury, qui se réunit tous les jeudis, qui est composé de producteurs et de dégustateurs extérieurs (qui ont eu une formation). Un agent préleveur va prendre une poche au hasard et prélever 150gr et donner un numéro de lot dont chaque sachet sera étiqueté de ce numéro. Dès que le lot est conforme, c’est à ce moment là que nous pouvons commercialiser nos produits.
Revenons à nos récoltes, nous mettons plusieurs jours à passer tous nos champs. Les équeutages vont se rajouter, cela va durer plusieurs mois. Récolte, équeutage, broyage, récolte et ainsi de suite jusqu’au 1er décembre où la récolte se terminera. Nous avons un cahier des charges à respecter et des contrôles se font régulièrement pour vérifier que nous respectons tous les points. Contrôles en plus pour nous qui sommes en bio.
Nous vivons et travaillons dans un super cadre de vie mais parfois c’est compliqué à gérer, je parle des animaux sauvages. Cette semaine, en revenant de notre pause déjeuner, un chevreuil au beau milieu du champ en train de manger les plants, ou les lièvres qui se cachent dessous, ou les pies ou corbeaux qui croquent le bout des piments……..
Ici au pays basque, les journées sont belles. Des jours de pluie s’annoncent, on essayera de caser les équeutages à ce moment là. Côté potager, les tomates sont sur la fin, mais on en a bien profité pour les manger et faire des bocaux (ketchup fait maison, sauces tomates, ratatouille, ….). Ikus Arte.
Mirentxu
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